Marjorie MICHAUX – Hong Kong

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Les taux des crédits immobiliers ont été divisés par 3 en 10 ans !

Ajouté le 12/04/2018


Bonne nouvelle pour les emprunteurs !

Au printemps 2018, les taux de crédit immobilier sont orientés à la baisse.

Ils s’approchent même de leur plus bas niveau historique, à 1,55 % sur 20 ans en moyenne.

En avril, une dizaine de banques ont baissé leurs taux de crédit (de 0,05 % à 0,2 %) quand d’autres les ont laissés inchangés.

Ainsi, les taux moyens sont actuellement à 1,35 % sur 15 ans, 1,55 % sur 20 ans et 1,75 % sur 25 ans, mais au mieux, il est possible de négocier des taux à 0,8 % sur 15 ans, 1,15 % sur 20 ans et 1,45 % sur 25 ans pour les meilleurs profils.

En 10 ans, les taux de crédit immobilier ont donc été divisés par 3, alors que les prix ont peu évolué.

« Compte tenu de l’affaiblissement de la demande constatée en début d’année (- 20 % par rapport au 1er trimestre 2017) mais également sous l’effet de la détente des taux d’emprunt d’Etat repassés à moins de 0,7 % début avril, contre près de 1 % mi-février, les taux de crédit immobilier restent particulièrement attractifs » et il n’est pas envisagé une remontée des taux d’ici l’été.

Le pouvoir d’achat immobilier des Français en hausse de 34 % !

La chute des taux entraine une hausse de la capacité d’emprunt de plus de 50 000 € pour une même mensualité de 1 000 € par mois sur 20 ans, et une baisse du coût du crédit de près de 80 000 € en 10 ans, pour 200 000 € empruntés.

En prenant en compte la règle indiquant que la mensualité de crédit ne peut dépasser 33 % des revenus, le salaire net minimum nécessaire pour emprunter 200 000 € sur 20 ans a diminué de 1 000 €, passant de 3 933 € à 2 938 € en 10 ans.

« Grâce à la baisse des taux de crédit, la part des salariés qui peuvent emprunter au minimum 200 000 € a doublé passant de 7 à 15 % des Français.

Si l’on raisonne en termes de pouvoir d’achat immobilier, il est en hausse de 34 % au global car les prix n’ont finalement que peu évolué par rapport à il y a 10 ans si l’on observe les prix sur l’ensemble de la France.

A Paris en revanche la baisse des taux a été plus qu’absorbée par la hausse des prix ».