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Lors d'un achat immobilier, n'oubliez pas les frais annexes !

Ajouté le 05/01/2018


Lors d'un achat immobilier, n'oubliez pas les frais annexes !

Acheter un bien immobilier, c’est s’engager sur une longue période. Il est donc essentiel de bien évaluer son budget et de prendre en compte les frais annexes, à ne pas négliger, avant de souscrire un crédit.

Achat immobilier, rester vigilant sur les premiers frais annexes

À l’occasion de la signature du compromis de vente, l’acheteur doit savoir qu’il est dans l’obligation de verser un acompte au vendeur du bien immobilier. Cet acompte, négociable, peut représenter jusqu’à 10 % du prix d’achat

« Cette étape intervient alors que l’acquéreur n’a pas encore souscrit son crédit immobilier : c’est l’apport personnel qui doit permettre de couvrir cette première dépense » À noter qu’en cas de rétractation injustifiée de l’acquéreur, le vendeur a la possibilité de conserver l’acompte.

Autres dépenses à ne pas négliger au moment de l’achat : les frais de dossier. Ces derniers s’élèvent en moyenne entre 600 € et 1 000 € et peuvent atteindre jusqu’à 1 % du capital emprunté. En revanche, si l’acquéreur passe par un courtier en crédit, celui-ci peut agir dans le but de les minorer.

Ne pas oublier les garanties bancaires et les assurances obligatoires

Les garanties protègent les banques contre les risques d’impayés.

La caution, qui est la garantie la plus courante, représente en moyenne 1,2 % du montant emprunté.

Son coût se compose d’une commission et d’une participation au fonds mutuel de garantie (FMG) : 75 % de la somme versée au FMG est récupérée par les emprunteurs une fois le crédit totalement remboursé ou en cas de revente.

Il existe d’autres garanties, comme l’hypothèque ou le nantissement, qui nécessitent un acte notarié, mais la somme engagée ne peut être récupérée.

Le choix de la garantie dépend principalement du profil de l’emprunteur.

Ce dernier ne doit pas non plus négliger le coût des assurances demandées par les établissements bancaires.

Depuis la possibilité de bénéficier de la délégation d’assurance, le courtier en crédit peut être de bon conseil pour l’adapter réellement au profil de l’acquéreur et d’en maîtriser le coût.

Le nantissement, comment ça marche ?

Dans le cadre du nantissement, l’emprunteur apporte en caution un bien immobilier ou des valeurs mobilières.

Attention aux frais de notaire : jusqu’à 8 % du prix d’achat dans l’ancien.

Les frais de notaire représentent 2 à 3 % du prix d’achat dans le neuf, et 7 à 8 % dans l'ancien ou pour un terrain à bâtir.

De son côté, la taxe foncière est répartie entre le vendeur et l’acquéreur, proportionnellement à leur durée d'occupation respective sur l'année.

Elle est calculée en fonction de l’adresse du logement et du taux d’impôt voté par la collectivité territoriale.

De plus, si le bien acheté se trouve dans une copropriété, l’acquéreur doit prévoir le remboursement de l’avance de charges au vendeur ainsi que les frais d’ouverture du compte auprès du syndic.

Enfin, dans le cadre de l’achat d’une maison neuve, les acquéreurs doivent également prévoir le paiement de différentes taxes (taxe locale d’équipement, participation pour raccordement à l’égout, etc.), dont le montant varie d’une ville à l’autre.

Au-delà du coût des mensualités pour rembourser son crédit immobilier, l’acquisition d’un bien engendre des frais auxquels on ne pense pas toujours et qui sont pourtant loin d’être négligeables »