Marjorie MICHAUX – Hong Kong

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Face à face avec Nicolas Michaux : expatrié et Expert en fiscalité et stratégie patrimoniale

Ajouté le 11/10/2018


Expatrié depuis presque 5 ans, Nicolas MICHAUX est au service des individuels et entreprises souhaitant bénéficier de conseils fiscaux et patrimoniaux.
En tant que Managing Director de Fidinam Hong Kong Limited, son savoir-faire couvre plusieurs juridictions. Parmi elles, Hong Kong, Singapour, le Vietnam, Dubaï, la Suisse ou encore la Grande Bretagne, autant de pays à comparer pour déterminer le cadre juridique et fiscal qui répondra aux besoins de ses clients.
 
Très au fait de l’actualité et des problématiques des expatriés et non-résidents français, Nicolas MICHAUX (NM) est un partenaire de choix pour Crédit expat (CE) et a accepté de répondre à nos questions.
 
Crédit Expat : Bonjour Nicolas, tout d’abord merci d’avoir accepté cette interview.
Pour commencer, pourriez-vous nous dire, parmi les expatriés et non-résidents français que vous rencontrez, comment évaluez-vous leur attrait pour des investissements immobiliers en France ? Selon vous, cela fait-il partie de leurs problématiques récurrentes ?
 
Nicolas MICHAUX : Il se passe rarement une semaine sans que je n’entende l’une ou l’un de mes compatriotes expatriés exprimer le souhait d’investir dans l’immobilier en France. Je pense que beaucoup de français sont naturellement très attachés à la pierre de façon générale, expatriés ou non. Le fait pour un non résident d’investir dans des actifs immobiliers en France est aussi un moyen de garder le contact avec le pays, et un point d’ancrage, outre les aspects purement patrimoniaux.
 
CE : Qu’est-ce qui diffère dans l’approche pour un résident et un non-résident français lorsqu’il s’agit d’investir dans l’immobilier ?
 
NM : Un résident français va en premier lieu souhaiter acquérir sa résidence principale tandis qu’on parle davantage d’investissement locatif pour les non résidents.
L’éloignement peut représenter une difficulté pour la recherche du bien et du financement. En effet, les problématiques liés à l’éloignement sont réelles lorsque l’on parle d’investissements immobiliers, que ce soit pour identifier le bien ou, ne serait ce la ville cible, la gestion locative. Et bien entendu, le financement auprès de banquiers qui ne sont plus nos banques principales le plus souvent compte tenu de notre expatriation. D’où l’importance d’être accompagnés par des professionnels spécialisés dans les expatriés.
Surtout, il faut avoir à l’esprit que la partie fiscale est différente, notamment en terme de progressivité de l’impôt sur le revenu, même si l’assujettissement des non résidents aux prélèvements sociaux a quelque peu lissé les différences de traitement fiscal entre résident et non résident.
 
CE : Sur base de votre expérience, quelles questions se pose-t-on en premier lieu lorsqu’on est expatrié ou non-résidents français et que l’on souhaite concrétiser un projet immobilier ?
 
NM : La première question demeure bien entendu « où » ? Dans quel pays puis dans quelle ville investir. Les modes de financement sont aussi cruciaux, car de ces derniers va aussi découler des incidences fiscales variables. Mes conseils vont souvent à la souscription de crédit en taux fixe, compte tenu de taux bas, et de la déductibilité fiscale des intérêts d’emprunt.
Il faut aussi s’interroger sur comment acheter : en société (SCI); en nom propre, indivision, démembrement ? Ces considérations dépendent de la stratégie de chacun, notamment de la volonté de planifier des transmissions patrimoniales au conjoint ou aux enfants.
 
CE : Quels profils sont majoritairement concernés par ces problématiques ?
 
 
NM : tous les profils sont concernés, aussi bien, les salariés, les jeunes cadres que les dirigeants expérimentés.
 
CE : Pouvez-vous nous parler de votre propre expérience : pourquoi avez-vous choisi de vous expatrier ? Vous retrouvez-vous dans ce type de problématiques à titre personnel ?
 
 
NM : Je voyageais régulièrement en Asie pour des raisons professionnelles depuis le début des années 2010, époque où j’étais en statut d’indépendant. J’ai eu l’occasion d’intégrer un grand groupe avec une présence internationale. Ce fut l’opportunité de venir travailler à Hong Kong, qui est probablement le mariage idéal entre Orient et Occident. La crise persistante en Europe et les difficultés attachées à l’exercice d’une profession indépendante ont aussi motivé mon départ pour le territoire hongkongais où l’entrepreneur est beaucoup moins entravé.
 
Je me retrouve tout à fait dans les problématiques des personnes que je suis amené à rencontrer lorsque l’on parle d’investissement immobilier en France, même si depuis mon expatriation, je n’ai pas réinvesti en France où je dispose déjà de quelques biens, ce qui me permet de bien comprendre la situation de mes compatriotes.
Le souhait d’investissement en France répond souvent au souhait de préparer l’avenir, se constituer un complément de revenu pour la retraite, voire planifier un retour à moyen terme en France. Les services d’un consultant en crédit immobilier en France, à Hong Kong, constitue sans aucun doute une aide et un atout précieux pour obtenir les meilleures conditions de financement permettant ainsi une économie de temps et d’énergie certaine.
 
Contact Nicolas Michaux : nicolas.michaux@fidinam.com.hk